Ovni : un ex-officier du renseignement témoigne devant le Congrès américain


David Grusch a confirmé, lors de son audition, que les autorités dissimulaient « les preuves de l’existence d’extraterrestres ».

 
  Nous ne sommes pas seuls dans l'Univers, et les autorités dissimulent les preuves de l'existence d'extraterrestres, y compris les débris d'un objet non identifié. C'est ce qu'a affirmé un ancien officier de renseignement devant une commission du Congrès américain. Mercredi 26 juillet, David Grusch a assuré être « absolument » persuadé que les États-Unis sont en possession d'un ovni (objet volant non identifié), désormais désigné comme un UAP (phénomène anormal non identifié) par les autorités américaines. « Dans le cadre de mes fonctions, j'ai appris qu'il existait un programme visant à récupérer les restes d'un appareil non identifié et de l'analyser » pour comprendre son fonctionnement a-t-il précisé. « J'ai pris la décision en me fondant sur les données que j'ai recueillies d'en faire part à ma hiérarchie et à plusieurs membres de l'inspection générale, et de devenir lanceur d'alerte », a-t-il expliqué.

Pressé de questions pendant cette audition, l'ancien agent a indiqué ne pas pouvoir en dire plus en public, s'agissant de données classifiées. Selon lui, le gouvernement américain cache des informations au public mais aussi au Congrès. Il assure cependant avoir pu interroger « personnellement » des individus ayant eu une connaissance directe de l'existence de cet objet volant non terrestre. « Ce témoignage est fondé sur des informations qui m'ont été transmises par des individus dont les antécédents de légitimité et de services rendus à ce pays sont connus. Beaucoup ont partagé avec moi des preuves convaincantes, sous forme de photographies, de documents officiels et de témoignages oraux couverts par le secret », a-t-il encore déclaré.

Un ancien responsable du Pentagone évoque des "preuves très convaincantes"

Partie visiter l'orbite terrestre huit jours durant en tant que chercheuse à l'âge de 27 ans, Helen Sharman n'est pas la seule à croire en la vie extraterrestre. Dans un entretien au média américain CNN, un ancien responsable du Pentagone ayant dirigé un programme gouvernemental secret à la recherche d'ovnis potentiels a révélé en 2017 être persuadé que des formes de vie extraterrestres sont déjà arrivées jusqu'à la Terre. "Ma conviction personnelle est qu'il existe des preuves très convaincantes que nous ne sommes peut-être pas seuls", avait ainsi déclaré Luis Elizondo. Sans pouvoir avancer de certitude ni engager le gouvernement américain, l'ancien responsable évoquait alors des observations étonnantes d'ovnis réalisées dans le cadre de ses recherches : "Ces avions - nous les appellerons des avions - présentent des caractéristiques qui ne figurent actuellement pas dans l'inventaire américain ni dans aucun inventaire étranger dont nous ayons connaissance".
 

  Bill Nelson

Plus récemment, c'est le patron de la NASA Bill Nelson qui a avoué qu'il était fort probable, voire préférable, que la vie extraterrestre existe. Après des échanges avec des pilotes ayant vécu des rencontres de ce type, il affirme : "Ils savent qu'ils ont vu quelque chose, et leurs radars se sont bloqués dessus. Mais ils ne savent pas ce que c'est. Et on ne sait pas ce que c'est. Nous espérons que ce n'est pas un adversaire ici sur Terre qui a ce genre de technologie".

S'appuyant sur les témoignages de nombreux pilotes ayant eu des frayeurs en apercevant des ovnis dans le ciel, l'administrateur de l'agence spatiale étatsunienne persiste et signe : "Ils savent qu'ils ont vu quelque chose, et leurs radars se sont bloqués dessus. Mais ils ne savent pas ce que c'est. Et on ne sait pas ce que c'est. Nous espérons que ce n'est pas un adversaire ici sur Terre qui a ce genre de technologie", a-t-il déclaré devant son auditoire. Ainsi, les extraterrestres l'effrayeraient moins que les humains.



En mai 2021, déjà, plusieurs militaires américains avaient confirmé avoir croisé des centaines d'ovnis dans leur carrière. L'ancien lieutenant Ryan Graves partage visiblement l'inquiétude de Bill Nelson."Je suis inquiet, très franchement. Vous savez, s’il s’agissait d’avions tactiques d’un autre pays, ce serait un problème énorme. Ces aéronefs non identifiés représentent une menace potentielle pour la sécurité nationale", confiait-il dans un reportage de 60 minutes. "Mais parce que cela semble différent, nous ne sommes pas prêts à regarder le problème en face. Nous sommes heureux d’ignorer le fait que ces appareils sont là-haut, à nous surveiller tous les jours", s'alarmait-il.




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